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Parquet en chêne teinté et huilé.
Presque tous les châteaux et manoirs historiques de la France et de l’Europe en témoignent : les parquets ont la capacité exceptionnelle de traverser les siècles. Massifs ou contrecollés, les parquets fabriqués aujourd’hui ont la même propriété.
Les parquets massifs mesurent de 12 à 23 mm d’épaisseur. Les parquets contrecollés comportent une couche dite d’usure, en bois noble, d’au moins 2,5 mm d’épaisseur. Les lames de ces authentiques parquets résistent à l’usure beaucoup plus longtemps que, par exemple, des planches en stratifié qui comportent, à leur surface, une feuille de papier imprimée d’un décor imitant le veinage et la couleur du bois.
Quand un parquet apparaît usé après plusieurs années de passages intenses à sa surface, c’est la finition de protection recouvrant le bois qui doit être renouvelée, non pas le parquet lui-même.
Parquet en chêne teinté, finition vieillie, protégé par un vernis mat.
Un parquet rayé recouvre son état neuf grâce à l’application d’une nouvelle finition de protection (huile ou vitrificateur). Cette opération d’entretien, à renouveler tous les ans pour un parquet huilé, tous les 4 à 6 ans pour un parquet vitrifié, suffit à rendre son éclat à un parquet. Notre article à propos des finitions de protection fait le point sur ces produits et les techniques d’application.
Le parquet peut aussi être rénové en profondeur, si l’on souhaite changer sa teinte et renouveler complètement son aspect - par exemple, transformer, sans le déposer, un parquet teinté en noir en un nouveau parquet présentant un veinage de teinte naturelle. Il suffit, pour cela, de procéder au ponçage de sa surface.
Effectuée par un professionnel, l’opération s’effectue en une à plusieurs journées selon la superficie. Elle rend au parquet son état brut, apte à recevoir une nouvelle teinte et (ou) finition de protection. Un parquet peut être poncé plusieurs fois et vivre ainsi plusieurs vies, sous des aspects différents, ce qui n’est le cas d’aucun autre revêtement de sol.
Parquet en chêne brut après ponçage, posé à bâtons rompus.
Revenu à l’état brut, le parquet peut être protégé indifféremment par une huile ou un vitrificateur. Seuls les parquets précédemment revêtus d’une cire reçoivent, par sécurité, une huile plutôt qu’un vitrificateur, la cire imprégnant les fibres du bois en profondeur.
Il est recommandé d’appliquer la nouvelle finition au plus tôt, juste après un dépoussiérage soigné de toute la surface du parquet, afin d’éviter tout risque de tache indélébile laissée sur le parquet brut non protégé.
Application au rouleau d'une finition de protection.
Un parquet ancien découvert sous une vieille moquette a, bien souvent, une valeur inestimable, même s’il se révèle noirci, rayé, abîmé. Un ponçage et l’application d’une nouvelle finition suffisent à le remettre à neuf. Si des lames sont cassées, fendues ou manquantes, le parqueteur, professionnel de la pose du parquet, dispose du savoir-faire et des outils nécessaires à la réparation et aux remplacement des lames abîmées.
Il en va de même pour les parquets fabriqués aujourd’hui. En cas d’accident entraînant une détérioration locale du parquet (chute d’objet très lourd, stagnation prolongée d’une substance agressive sur le parquet…), des lames abîmées peuvent être réparées ou remplacées. Il est ainsi recommandé de conserver, après la pose, un jeu de lames neuves qui pourront être utilisées en réparation. Quand on opte pour un parquet, on a ainsi l’avantage de profiter de celui-ci pendant très, très longtemps !
Parquet en chêne revêtu d'un vernis mat.
Plus d’informations sur les parquets fabriqués en France, porteurs de la marque Parquets de France : www.parquetfrancais.org
© ParquetFrançais.org
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