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Le parquet suit, tout au long de sa fabrication, un processus rigoureusement contrôlé qui garantit sa qualité. Sa production requiert à la fois un savoir-faire humain et une haute technologie.Le sciage et le séchageLe bois du parquet provient d’arbres sélectionnés à maturité, abattus et débardés (transportés), puis billonnés (réduits à des troncs que l’on nomme grumes). Ces grumes sont stockées à l’air libre avant d’être sciées pour produire des avivés, des planches de toutes dimensions, variables selon les singularités du bois. Ces avivés sont empilés soigneusement sur des liteaux de bois blanc pour sécher progressivement, tout d’abord à l’air libre ou dans un pré-séchoir pendant au moins deux mois, puis dans un séchoir où son hygrométrie va se stabiliser entre 7% et 13%. Cette étape est particulièrement importante, car elle garantit la stabilité du bois durant toute la durée d’utilisation du parquet.
Le rabotage et le rainurageVient ensuite le stade de l’usinage qui transforme les avivés en lames de parquet massif. Les planches sont d’abord triées et vérifiées avant le rabotage. Le taux d’humidité de chacune d’entre elles est vérifié.Les lames rabotées sont rainurées, puis triées en fonction de leurs dimensions et aspects, selon les différentes collections mises au point par le fabricant. Elles sont coupées à dimensions, tenonnées (usinage de rainures et languettes à leurs extrémités) et chanfreinées ou non, selon les gammes auxquelles elles appartiennent.Le cas particulier des contrecollésLes parquets contrecollés sont issus d’un usinage différent de celui des parquets massifs, car les lames comportent 2 ou 3 couches de bois : parement en essence noble (chêne, frêne…), âme en panneau HDF ou contreplaqué de feuillu, contre-parement en résineux. Les parements de bois noble, de 2,5 à 7 mm d’épaisseur, sont issus d’avivés sciés, séchés et rabotés. Ils sont triés et assemblés pour former des lames multifrises ou monolames, selon les choix du fabricant. Puis, ils sont pressés sur des panneaux qui constituent l’âme future des parquets (associée parfois, en plus, à un contre-parement). Chaque panneau reçoit parfois une finition avant même son redécoupage en lames. Les lames sont ensuite rainurées et tenonnées.Des finitions variéesLes lames de parquets atteignent ensuite le stade de la finition (sauf si elles sont laissées brutes pour des chantiers spécifiques). Les différents aspects de surface proposés sont obtenus par des process variés et, parfois, par des dosages de teintes très précis. Le ponçage et le brossage des lames retirent la veine tendre du bois, ce qui durcit sa surface et met en valeur son veinage. Le bois peut être aussi vieilli artificiellement par des bains d’abrasifs et des chocs manuels et mécaniques opérés en surface. Les lames sont, in fine, revêtues en usine d’une finition de protection (huile ou vernis), teintée ou non, afin d’offrir une forte résistance à l’usure et aux taches.
ParqueteurLe parqueteur a pour mission de réaliser et de poser des parquets massifs ou contrecollés. Il peut être aussi amené à réparer ou rénover des parquets anciens, voire à les déposer puis à les reposer à l’identique - par exemple, pour permettre des passages de câbles dans un bâtiment ancien.Outre la pose du parquet proprement dite, le parqueteur maîtrise la préparation du support : il sait procéder à un diagnostic de l’existant qui lui permettra, ensuite, de prescrire et de mettre en œuvre certains types de ragréage, de lambourdage, de sous-couche…Le parqueteur maîtrise tous les types de pose des parquets : à l’anglaise, à bâtons rompus, en point de Hongrie, en échelle… Par son expertise, il peut être amené à jouer un rôle de conseil auprès de clients architectes, décorateurs…
« Parqueteur, c’est un métier noble ! » Découvrez les témoignages de deux parqueteurs
Conducteur de ligneLe rôle du conducteur de ligne, dans une unité de production de parquets, est de faire fonctionner en continu une ou plusieurs lignes de fabrication, de la découpe des lames à l’application de la finition de protection. Il a pour responsabilité une production efficace, dans le respect des coûts, des délais, des normes et de la qualité souhaitée.Le conducteur réceptionne la matière première et vérifie sa conformité. Il reçoit les ordres de fabrication, règle les machines, alimente sa ligne, déclare les productions réalisées et contrôle la qualité des produits. Il peut être aussi chargé de l’organisation des postes de travail dédiés à différents îlots de production.Le conducteur de ligne maîtrise le fonctionnement des machines industrielles dont il est responsable, et a des compétences en lecture de plans en 3D. Il n’est pas obligatoirement menuisier de formation : certains suivent également une formation en interne qui leur enseigne les spécificités du matériau bois.
Découvrez plus d’infos et de témoignages sur le métier de conducteur de ligne
Mention Complémentaire « Parqueteur »Le GRETA Sud-Champagne met en place une Mention complémentaire « Parqueteur » en contrat de professionnalisation.Condition d’accès : être titulaire d’un diplôme de niveau V des métiers du bois.GRETA Sud-Champagne16 avenue des Lombards 10000 TroyesTél. 03 25 71 23 80Le contrat de professionnalisation, contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié, permet l’acquisition en formation continue d’une qualification professionnelle.
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